360 F 30048671 zo6yATKHPV2qPQxEoqfbtDsRVpj9UNlK

facebooklinkedintwitter youtube
  • Le fonds

Auteurs : Augris C., Coord.
Editeurs : Brgm Éditions
Nombres de page : 160
Prix public : 30 €
Date de parution : 2004



Note de lecture

Ce document concerne principalement le littoral entre Dieppe et Le Tréport, secteur d’aménagements portuaires (Dieppe, Le Tréport) et industriels (centrales EDF de Paluel et Penly) importants et qui a donné lieu à des campagnes de suivi par l’Ifremer depuis 1988. Le présent document traduit donc les résultats de 12 ans de travaux dans un secteur côtier d’une vingtaine de kilomètres d’extension sur les 130 km que compte la Côte d’albâtre. La cartographie du secteur a été assurée par mesures au sondeur bathymétrique et au sonar à balayage latéral, ainsi que par prélèvements d’échantillons du fond à la benne. Les données recueillies ont été mises en forme dans une base d’information géographique.

L’examen des données sur la période 1988-2000 souligne les résultats suivants :
- morphologie irrégulière du substrat crayeux ;
- développement de la couverture sableuse qui a augmenté d’environ 10 points en 12 ans (72% en 2000) et extension significative des mégarides ;
- épaisseur faible de sédiments à l’Ouest (< 1 m), plus importante à l’Est ;
- impact important sur le transit sédimentaire des établissements portuaires de Dieppe et du Tréport, ainsi que de la centrale EDF de Penly : piégeage des vases, blocage du cheminement des galets vers le NE, piégeage des sables à l’Ouest des digues occidentales. Le transit général des sédiments se fait du SW vers le NE, par prédominance du flot de NE et influence de la houle ;
- faiblesse des apports sableux venant de l’Ouest qui tend, sur le moyen terme, à entraîner l’érosion des sédiments fins situés sur l’est du secteur ;
- rôle de l’abrupt de bas d’estran qui a tendance à réduire considérablement les apports de sables sur l’estran et piège les matériaux les plus grossiers.

Par ailleurs l’étude des falaises de Seine-Maritime, par missions aériennes sur 30-40 années, souligne un recul des falaises de l’ordre de 21 cm par an, variable selon la lithologie et la présence d’obstacles naturels (éboulements) ou anthropiques. La production de galets, issue de l’érosion des falaises, est estimée à environ 110 000 m3 par an.

Ce document, qui fournit également des résultats détaillés par secteur, constitue un outil de travail majeur pour les projets d’aménagement ou d’utilisation du fond marin. Il alerte aussi les acteurs du littoral et le grand public concerné sur les problèmes environnementaux actuels du littoral.

La rédaction.