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  • Le fonds

Jules Bergeron (Paris, 5 mai 1853 – Paris, 27 mai 1919)
Professeur de minéralogie et de géologie à l'École centrale des arts et manufactures (1893-1912 et 1915-1919)
Prix Viquesnel, 1890

Président en 1898

Né d'un père médecin, qui fut secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine, Jules Bergeron entra en 1853 à l'École centrale des arts et manufactures d'où il sortit ingénieur des arts et manufactures en 1876. Deux ans plus tard il fut nommé préparateur au laboratoire de géologie de la Sorbonne. Il y prépara la licence ès sciences naturelles (1880) puis sa thèse sous la direction d'Edmond Hébert et d'Ernest Munier-Chalmas.

Jules Bergeron étudia principalement les terrains paléozoïques de la Montagne Noire et du Rouergue. Se trouvant en concurrence avec Paul Gervais de Rouville dans la montagne Noire, il décida, en signe de déférence, d'y interrompre ses recherches pendant trois ans, de 1883 à 1886. Lorsqu'il y retourna, il découvrit un Cambrien à trilobites et plusieurs affleurements fossilifères dans l'Ordovicien et le Dévonien. Ces résultats lui permirent de soutenir en 1889 une thèse consacrée à l'Étude géologique du massif ancien situé au Sud du Plateau central.

En 1892, Jules Bergeron chargé d'enseigner la minéralogie et de géologie à l'École centrale et fut nommé professeur l'année suivante. Il y exerça jusqu'en 1912, date à laquelle il fit valoir ses droits à la retraite. Il accepta cependant de reprendre cet enseignement de 1915 à sa mort pour remplacer son successeur tombé au champ d'honneur.

Ultérieurement, Jules Bergeron chercha à préciser l'extension des bassins houillers français. C'est ainsi qu'il publia en collaboration une Étude géologique du bassin houiller de Decazeville (Aveyron) (1900), puis il s'intéressa au bassin houiller de la Sarre et à son prolongement possible en Lorraine (1906).

Il présida en 1910 la Société des ingénieurs civils de France.

J. GAUDANT