(né le 13 avril 1947 à Strasbourg)
Professeur de Paléontologie à l’université Claude Bernard de Lyon (1988-1992)
Professeur de Géologie à l’université Louis Pasteur de Strasbourg (1992 –)
Lauréat du prix de Lamothe (1996)
Président en 2009-2010
À l’issue de ses études secondaires au lycée Couffignal de Strasbourg, c’est à l’université Louis Pasteur de Strasbourg qu’André Schaaf entreprit ses études supérieures qu’il acheva à l’université Claude Bernard de Lyon. Nommé assistant dans cette université en 1971 et peu après à l’université Louis Pasteur de Strasbourg, il y prépara une thèse de spécialité sur les Rythmes et modalités de la croissance chez quelques espèces de bryozoaires cheilostomes (1974). Il y développa une analyse mathématique de la morphologie de ces organismes pour rendre compte de leur croissance et obtint la même année l’agrégation de Sciences naturelles. Il se convertit ensuite à l’étude des radiolaires fossiles, thème sur lequel il soutient en 1984 son doctorat d’État sur Les radiolaires du Crétacé inférieur et moyen : biologie, systématique, biochronologie et paléoenvironnement. L’utilisation connexe de la biochronologie et de la morphologie quantitative lui permit alors d’affiner considérablement l’échelle biochronologique du Crétacé inférieur et moyen fondée sur les radiolaires.
Après avoir exercé quatre ans (1984 – 1988) à l’université de Bretagne occidentale (Brest) comme maître de conférences, il revient comme professeur à l’université Claude Bernard de Lyon, puis retourne en 1992 dans sa ville natale où il est promu à la 1re classe en 1995, puis à la classe exceptionnelle en 2006.
André Schaaf a participé avec Jean-Michel Caron, Alain Gauthier, Jean Ulysse et Jacques Wozniak à l’ouvrage intitulé Comprendre et enseigner la planète Terre (1989), trois fois réédité (1992, 1996 et 2003), avec André Brahic, Michel Hoffert et Marc Tardy à Sciences de la Terre et de l’Univers (1999, 2006) et avec Patrick De Wever, Loïc Labrousse et Daniel Raymond à La mesure du temps dans l’histoire de la Terre (2006).
J. GAUDANT