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  • Le fonds

Armand Dufrénoy(Sevran, Seine-Saint-Denis, 5 septembre 1792 – Paris, 20 mars 1857)
Professeur de minéralogie à l’École nationale supérieure des Mines (1835-1847)
Professeur de minéralogie au Muséum national d’Histoire naturelle (1847-1857)
Inspecteur général des mines (1848)
Directeur de l’École nationale supérieure des Mines (1848-1857)
Membre de l’Institut (1840)

Président en 1837 et 1847

Après avoir étudié au lycée de Rouen, Armand Petit-Dufrénoy termina ses études secondaires à Paris, au lycée impérial, renommé depuis Louis-le-Grand. Il intégra Polytechnique en 1811 et choisit à sa sortie le Corps des mines (1813). Nommé aspirant en 1818, il fut affecté à l’École des mines à la demande de Brochant de Villiers et promu ingénieur ordinaire des mines trois ans plus tard. Lorsqu’en 1825 fut décidée la préparation de la Carte géologique de la France, il fut désigné avec Léonce Élie de Beaumont pour en assurer le lever et fut plus particulièrement chargé de la moitié occidentale du pays. Il prépara à cette occasion plusieurs mémoires : Considérations générales sur le Plateau central de la France et particulièrement sur les terrains secondaires qui recouvrent les pentes méridionales du massif primitif qui le compose, publié dans le premier volume des Mémoires pour servir à une description géologique de la France (1830), Mémoire sur les caractères particuliers que présente le terrain de craie du Sud de la France (1830 et 1832) et le fameux Mémoire sur les groupes du Cantal, du Mont-Dore et sur les soulèvemens auxquels ces montagnes doivent leur relief actuel (1833), rédigé en collaboration avec Léonce Élie de Beaumont.

Armand Dufrénoy accompagna en outre Élie de Beaumont en Italie en 1834. Chargé d’étudier le Vésuve, il écrivit un Mémoire sur les terrains volcaniques des environs de Naples, qui fut inséré en 1838 dans le tome 4 des Mémoires pour servir à une description géologique de la France. D’autres textes restés inédits, portant notamment sur les terrains crétacés et tertiaires du Sud-Ouest et sur la chaîne des Pyrénées, tous rédigés pour l’Explication de la Carte géologique de la France, ne furent publiés qu’en 1873, seize ans après sa mort, dans le tome 3 de cette série.

J. GAUDANT