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  • Le fonds

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(Paris, 3 février 1885 - Paris, 19 novembre 1969) Professeur de paléontologie au Muséum national d’Histoire naturelle (1936-1956) Prix Gaudry, 1959 Membre de l’Académie des sciences, 1961

Président en 1950

Après avoir étudié au collège Sainte-Croix de Neuilly (Seine), Camille Arambourg fréquenta l'institut national agronomique d'où il sortit en 1908 avec le titre d'ingénieur agronome. Son père s'étant établi depuis peu comme colon aux environs d'Oran (Algérie), il travailla quelque temps dans l'exploitation familiale. Pendant la Première Guerre mondiale, il participa à la campagne des Dardanelles puis séjourna en Macédoine.

Une fois rendu à la vie civile, Camille Arambourg retourna en Algérie ou, à partir de 1920, il enseigna la géologie à l'institut agricole d'Algérie et prépara sa monographie sur Les poissons fossiles d'Oran (1927). Nommé en 1930 professeur de géologie à l'institut national agronomique, il se fixa à Paris. Il organisa bientôt une importante expédition scientifique dans la vallée de l'Omo (1932-1933) dont les résultats parurent à partir de 1935.

Camille Arambourg succéda en 1936 à Marcellin Boule dans la chaire de paléontologie du Muséum national d'Histoire naturelle. En 1938-1939, il réalisa une mission scientifique en Syrie (Liban) et en Iran. Son mémoire sur Les poissons oligocènes de l'Iran ne parut toutefois qu’en 1967, après qu’il eut étudié Les vertébrés fossiles des gisements de phosphates (Maroc-Algérie-Tunisie) (1952) et réalisé de 1954 à 1956, des fouilles dans le Villafranchien de Ternifine, près de Mascara (Algérie), au cours desquelles il découvrit des restes de l’Atlanthrope (Homo erectus). À partir de 1967, Camille Arambourg dirigea une nouvelle expédition scientifique dans la vallée de l'Omo (Ethiopie) au cours de laquelle furent découverts des restes d'Australopithèques. Il publia enfin un dernier mémoire sur Les vertébrés du Pléistocène de l'Afrique du Nord (1969), dont la seconde partie ne parut que dix ans plus tard.

J. GAUDANT