Atlas géologique du Puy-de-Dôme à l’échelle du 40/1000, feuille 15 (détail)
1/40 000
- Henri Lecoq (1802-1871), pharmacien, naturaliste, Professeur d'Histoire naturelle puis Professeur à la faculté des sciences de Clermont-Ferrand, Directeur du jardin botanique puis du Muséum d'histoire naturelle de Clermont-Ferrand, membre de diverses sociétés savantes locales, nationales et étrangères. Il devient membre de la SGF en 1851, présenté par MM. Constant Prévost et Ch. Martins.
- Clermont-Ferrand, Gilberton, 1861
- 1 feuille à plat dans un atlas, chromolithographie
- Cote 455 SGF
L'Atlas géologique du Puy-de-Dôme, en 24 feuilles, est exécuté aux frais de l’auteur de 1827 à 1858 et publié aux frais du département de 1859 à 1861. Henri Lecoq a consacré son temps et sa fortune d'industriel à l'exploration botanique et géologique de sa région d'adoption. Ses collections, léguées à la ville de Clermont-Ferrand fondent l'actuel Muséum d'histoire naturelle. En 1833, Henri Lecoq et Jean-Baptiste Bouillet (naturaliste local avec lequel Lecoq a beaucoup publié) guident les excursions de la Réunion extraordinaire de la SGF à Clermont-Ferrand.
À propos de l’auteur :
« À la création de la Faculté dans notre ville en 1854, H. Lecoq prit les fonctions de professeur d'histoire naturelle ; il y continua l'enseignement qu'il avait commencé à la chaire municipale et cela jusqu'à sa mort survenue le 14 août 1871. Son professorat, qui comprenait toutes les branches de l'histoire naturelle, dura donc les quarante-cinq ans qu'il vécut en Auvergne […] Il reçut un jour une lettre envoyée à Le Cocq [en deux mots, Louis-Étienne de son prénom], ingénieur à Paris. Henri Lecoq, alors étudiant à l'École de pharmacie de Paris, s'apercevant que cette missive ne lui était pas destinée, et connaissant par hasard son pseudo-homonyme, la lui porta. Or cette lettre envoyée de Clermont-Ferrand était écrite à l'ingénieur Le Cocq pour lui demander ou de succéder à l'abbé Lacoste, décédé, professeur municipal d'histoire naturelle, ou de désigner un jeune savant pouvant dignement le remplacer. Le Cocq, ne pouvant lui-même prendre la succession de l'abbé Lacoste, frappé par l'aspect sérieux et intelligent du jeune Henri Lecoq, lui proposa, après s'être renseigné sur ses qualités scientifiques et morales, d'aller à Clermont. Cette offre fut acceptée et voilà comment Henri Lecoq, homme du Nord de la France, devint un des plus brillants naturalistes auvergnats. »
In Le professeur Henri Lecoq (1802–1871), M. Chassagne, Bulletin de la Société Botanique de France, Tome 75 (1928), pp. 662-670
Ce détail de carte se concentre sur la région de Charbonnier, et permet de comparer la carte de Brioude (un document de travail manuscrit déssiné à la main, sans fond topographique imprimé) de Pissis et celle du Puy-du-Dôme publiée par Lecoq en 1861, qui comprend aussi la région de Charbonnier sur sa feuille 22.