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Réf : GEOL215
Sommaire de ce numéro
Editorial
Hommage
Actualité
Jeune entreprise
Regards sur
Décryptage
Résumé de thèse
Dossier : Les eaux souterraines, clé des Objectifs de développement durable
EAUX SOUTERRAINES ET ODD
La jeunesse est aujourd’hui extrêmement mobilisée et engagée sur les sujets liés à l’environnement, l’écologie et le climat. Les défis liés à l’eau et en particulier aux eaux souterraines sont immenses de par le monde et font partie des préoccupations majeures des jeunes, que ce soit en lien avec la biodiversité ou la production de nourriture. Ce papier résume les points de vue de trois jeunes qui partagent leurs travaux et leur analyse de la situation et proposent des pistes dans lesquelles les jeunes sont partie prenante pour relever les défis du futur.
L’objectif de cet article est d’examiner sous l’angle du droit, aussi bien les droits nationaux que les conventions internationales, le statut des eaux souterraines, ainsi que les outils pour les gérer qui peuvent permettre une exploitation durable et une progression vers l’atteinte des ODD. Pour cela, l’article étudie comment le droit répond aux trois problématiques suivantes : le statut légal des eaux souterraines (c’est-à-dire leur propriété), la protection de la quantité (contrôle des pompages et des usages) et la protection de la qualité (lutte contre la pollution). Les cas de la Californie, de la France et de la Tunisie sont présentés pour illustrer les propos.
Les eaux souterraines, à travers le développement agricole et rural, ont un rôle déterminant à jouer pour l’atteinte de l’Agenda 2030. Inversement, l’agriculture, en tant qu’intermédiaire essentiel dans la gestion intégrée des eaux et des sols, peut et doit agir pour mieux préserver et servir les eaux souterraines. L’article revisite, sous l’angle de ces seules eaux souterraines, les acquis du 7ème Séminaire Eau et Sécurité Alimentaire en Afrique de l’Ouest et Méditerranée (SESAME 7) et du message général du Partenariat français pour l’eau (PFE) portés au Forum de Dakar dans le cadre d’une « session spéciale ».
La géothermie, énergie propre, d’un coût abordable, décarbonnée, locale et stockable, s’inscrit tout à fait dans les solutions pour contribuer à l’ODD 7 (garantir l’accès à une énergie propre et d’un coût abordable), voire à l’ODD 13 (lutte contre le changement climatique). Dans la plupart des cas, elle fait appel aux eaux souterraines en tant que fluide caloporteur. La Conférence internationale de la Sorbonne en mai 2022 lui a donné toute sa place à travers 2 sessions de présentations techniques et 2 tables rondes, en distinguant la géothermie profonde et la géothermie sur pompe à chaleur (PAC). À la première est aussi associée l’extraction prometteuse d’éléments rares, en particulier le lithium. C’est un essai de synthèse de ces échanges lors de la conférence que nous présentons ici.
Plusieurs lois régissent l’action extérieure des collectivités territoriales en France ; un focus est mis dans cet article sur la loi Oudin-Santini de 2005, qui autorise les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) et les agences de l’eau à consacrer jusqu’à 1% des recettes de leur budget « eau et assainissement » à des actions de coopération avec les collectivités territoriales étrangères, d’aide d’urgence, ou de solidarité internationale, et sur la loi sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République de 2015, dite loi NOTRe, qui confie les politiques opérationnelles de l’eau (eau potable, assainissement, gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) au bloc local (communes et intercommunalités).
En Afrique de l’Ouest, les aquifères de socle sont exploités depuis plusieurs décennies pour répondre aux besoins en eau domestique des populations. La part de la population ayant accès à l’eau potable a ainsi progressé d’environ 40% en 2000 à 60% en 2020.Cependant, à effort constant, seule 75% de la population aura accès à l’eau potable en 2030. Pire, dans une région où la population double tous les 20 ou 30 ans, il devient difficile de compenser l’augmentation de la demande tout en améliorant encore le taux de desserte.Cet article discute des stratégies mises en oeuvre par les acteurs concernés pour assurer d’ici 2030 l’accès universel à l’eau potable, et propose quelques pistes de changements pour contribuer à atteindre la cible 6.1 des ODD.
En Afrique Sub-Saharienne (ASS), dans le contexte de l’augmentation de la population et de l’impact incertain du changement climatique, l’irrigation durable et réglementée avec les eaux souterraines peut jouer un rôle important pour augmenter la sécurité alimentaire et aider à atteindre les Objectifs du Développement Durable en lien avec la sécurité alimentaire (ODD 2.1 et 2.4) et la gestion durable des ressources en eau (ODD 6.4).Cet article met en évidence un développement de l’irrigation avec les eaux souterraines qui a pris du retard en Afrique par rapport à d’autres continents comme l’Asie alors qu’une estimation du potentiel de développement de l’irrigation avec les eaux souterraines indique que les surfaces irriguées pourraient être multipliées par huit en ASS. Le développement d’une petite irrigation privée «sous le radar» est déjà observé à travers l’ASS. Néanmoins, les exemples à travers le monde montrent qu’une gestion non durable de l’exploitation des eaux souterraines pour l’irrigation peut engendrer un épuisement de la ressource souterraine et une dégradation de sa qualité, pouvant ainsi limiter son usage. Une attention particulière est également portée sur le lien entre l’énergie, l’alimentation et les eaux souterraines, car le coût faible de l’énergie peut engendrer
Conçue par le Partenariat Français pour l’Eau (PFE) et promue lors du récent Forum mondial de l’eau de Dakar par le Secrétariat de ce Forum et le Conseil mondial de l’eau, l’application Water4allSDGs® vous permet d’évaluer les impacts positifs et négatifs du volet Eau de votre projet, politique ou stratégie vis-à-vis du référentiel mondial approuvé en septembre 2015 par l’ensemble des Etats, l’Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD).
LES METHODES
Des travaux récents en Angleterre ont cherché à approfondir la compréhension de la façon dont les solutions fondées sur la nature peuvent améliorer la recharge des eaux
souterraines à l’échelle locale et fournir des avantages en matière de ressource en eau en plus de la réduction des risques d’inondation, de l’atténuation de la sécheresse et
d’autres co-bénéfices. Pour cela, quatorze captages prioritaires en Angleterre ont été considérés, chacun avec des demandes de prélèvement d’eau significatives et des caractéristiques géologiques et d’utilisation des terres spécifiques. Cet article décrit une méthodologie évolutive appliquée à ces bassins versants, comprenant une évaluation SIG du potentiel de recharge des aquifères, suivie d’une modélisation numérique de la recharge et des écoulements souterrains avec des solutions fondées sur la nature pour quantifier les avantages potentiels pour les ressources en eau souterraine et le débit de base des cours d’eau.
Trois sources de financement sont actuellement mobilisées pour les eaux souterraines : financement par les usagers eux-mêmes, par les autres usagers au travers de
mécanismes de péréquation et enfin par les contribuables nationaux ou internationaux. Mais ces financements sont surtout ciblés sur des réponses immédiates et ainsi lacunaires pour une gestion durable des eaux souterraines : peu de financements dédiés à la connaissance et au suivi des eaux souterraines, au renforcement du parcours scientifique des spécialistes des eaux souterraines dans les pays en développement, aux ouvrages de qualité et à la lutte contre la dégradation des écosystèmes ; de plus, la sectorialisation des financements peut conduire à une surexploitation des eaux souterraines.
Les activités souterraines émergentes, telles que le stockage géologique du CO2, la géothermie et l’exploration de gaz non conventionnels, sont susceptibles d’impacter les aquifères destinés à la production d’eau potable. Une méthodologie de surveillance de la qualité de ces aquifères est proposée en combinant les meilleures pratiques pour minimiser les risques de contamination.
CAS D'ETUDES
Un assèchement répété en période estivale a été observé sur des cours d’eau alimentés par des résurgences de l’aquifère rhénan dans la région du Grand Ried en Alsace. Pour mieux comprendre les origines de ces assecs, le phénomène a été analysé à différentes échelles spatiales et repositionné dans l’évolution globale de la piézométrie de l’aquifère rhénan.Ces travaux ont permis de mieux appréhender le fonctionnement de la partie superficielle de l’aquifère rhénan. Les résultats mettent en évidence le lien entre la baisse globale de la piézométrie, les prélèvements notamment liés à l’irrigation et l’assèchement de ces cours d’eau.
Après un siècle d’exploitation minière sous la nappe des calcaires du Dogger, l’arrêt de l’exploitation a bouleversé l’hydrologie sur 2000 km2 et l’alimentation en eau de 400 000 habitants. L’arrêt des exhaures minières a asséché des cours d’eau et de nouvelles sorties de drainage se sont créées en d’autres lieux. De plus, les eaux d’ennoyage
sont devenues non potables par excès d’ion SO4. La prévision, dix ans en avance, de ces effets a permis de mettre en oeuvre, avant abandon des mines, les mesur