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Réf : GEOC93
Le mercure est un métal liquide à température ordinaire, puisque son point d’ébullition (vaporisation) est de 356°C et son point de fusion (solidification) de -39°C. Ses autres propriétés sont tout aussi intrigantes. Sa densité est assez remarquable (13,6 à 0°C). Son coefficient de dilatation thermique élevé et sa courbe de dilatation régulière ont été mis à profit dès 1611 pour la fabrication des thermomètres et plus tard des manomètres et baromètres, car il ne colle pas aux parois du tube. Il est en outre remarqué par sa tension superficielle très élevée : à cause d’elle, récupérer au sol les gouttelettes tombées d’un thermomètre cassé tenait, naguère, de l’exploit (jusqu’à ce que cet usage médical du mercure soit interdit en France, tout au moins pour les thermomètres destinés aux humains).
L’alchimie a fait grand cas du mercure. Mais si sa fortune fut effectivement liée à l’or et l’argent, c’est grâce à la découverte, au 16e siècle, de son emploi sans égal pour le traitement des minerais du Nouveau Monde, qui bouleversa l’économie de la planète. Il s’est rendu utile pour bien d’autres usages encore, pharmaceutiques, artisanaux et industriels, qui vont du mercurochrome de notre enfance aux freins ABS en passant par les plombages dentaires ou les produits de droguerie les plus courants de la maison.
Mais certains composés mercuriels polluent l’atmosphère de façon préoccupante. Les volcans aussi, mais on ne peut les arrêter. De panacée universelle, le mercure est descendu au ban de la société du développement durable. Dans les pays occidentaux, les mines ont fermé les unes après les autres. Les cours, qui étaient tombés au plus bas dans les années 70, s’emballent. Pour 2005, on s’attend, sinon à un bannissement mondial du métal, du moins à des mesures encore plus restrictives de la Commission européenne pour freiner ses utilisations.
Le mot “mercure” fait encore la pluie et le beau temps au journal météo du 20 heures, mais les thermomètres ont été retirés à jamais de la circulation. Nos enfants auront-ils jamais une idée de la fascination que le “vif argent” nous a inspirée ? Heureusement, l’archéologie et l’exploitation touristique et culturelle des anciennes mines de mercure, souvent chargées d’Histoire, prennent le relais.
La rédaction