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En juillet 2017, la Banque Mondiale attirait l’attention sur les énormes besoins de minerais et de métaux associés à la transition « bas carbone » (aluminium, cobalt, cuivre, minerai de fer, lithium, terres rares..) au niveau mondial. Elle y indiquait que les filières renouvelables productrices d’électricité pourraient, à technologie inchangée, consommer in fine significativement plus de ressources que les systèmes traditionnels basés sur les énergies fossiles.

Dans un rapport récemment mis en ligne, l’Académie des Technologies et l’Académie des Sciences évaluent à leur tour les besoins et la disponibilité des matériaux dans le cadre de la transition énergétique, cette fois-ci à l’échelle française (sur la base des scénarii définis par le gouvernement à l’horizon 2050).

Les deux académies insistent en particulier sur le rôle que pourrait jouer la France sur le marché de l’offre et a minima l’intérêt national de s’assurer une certaine indépendance vis-à-vis des producteurs dominants, car il existe un risque élevé d’instabilité des cours de matières premières nécessaires à la transition énergétique.

Les académies se veulent néanmoins rassurantes, jugeant qu’il n’y aura vraisemblablement pas de pénurie de matériaux nécessaires à la transition énergétique, compte tenu des nombreuses options ouvertes sur des technologies alternatives. Face aux besoins très importants en métaux rares, il ne faudrait pas conclure que cette transition est infaisable, mais plutôt qu’elle ne pourra être réalisée sans une adaptation technologique significative de la chaine d’approvisionnement.

Des recommandations sont adressées aux pouvoirs publics. Elles sont regroupées en cinq familles :

  • Anticiper les tensions
  • Connaître les ressources de la France, dans la perspective d’une exploitation des sous-sols terrestres et marins français.
  • Soutenir la transition énergétique par les technologies appropriées, les plus économes en matériaux
  • Tirer un avantage industriel de l’engagement dans la transition énergétique
  • Adapter le cadre législatif et réglementaire, en faisant notamment du code minier un instrument de la transition énergétique et écologique.

Plus d’informations sur : www.academie-technologies.fr

Lire le rapport :  pdf Cliquer ici (2.49 MB)